Trois semaines après Monza, me voici de nouveau dans un des lieux mythiques du sport auto : le Nurburgring ! C’est pour les professionnels du sport auto, le lieu où tous les constructeurs viennent étalonner leurs voitures ; et pour les fans la piste où Niki Lauda a failli perdre la vie en 1976.

Pour ma part, j’ai démarré mon week-end à fond ; comme à mon habitude. Sans m’économiser. J’ai même fait le choix de pneumatiques neufs dès la phase d’essais libre pour favoriser la vitesse pure. Un choix à demi-payant. J’ai effectivement amélioré mon temps dans tous les secteurs clés, lors des FP mais j’ai loupé la 10ème place lors des qualifs en surconduisant dans la dernière portion du circuit.

Je mentirais si je disais que cette place m’a satisfait. Comme à chaque qualification je visais au minimum la P10. Mais rien n’était perdu : si les qualifs ne m’avaient pas permis de me mettre dans les meilleures conditions, je devrai batailler lors de la course pour décrocher des points.

Parti donc 13ème de la course 1, j’ai pris un mauvais départ vite compensé par un dépassement dès le premier virage. 12ème puis 11ème, je me trouvais désormais à la lutte avec la Honda officielle de Ryo Michigami pour la 10ème place. Pendant plus d’un tour, j’étais derrière lui tentant de le dépasser par tous les moyens. Finalement, j’ai réussi à prendre le meilleur dans le secteur le plus compliqué du circuit : la Nordschleife. Trop loin des autres voitures de tête, j’ai consacré le reste de ma course a sécurisé ma place et mon point.

Entre les deux courses, l’équipe et moi avons fait le choix de réajuster le niveau de la pression pneumatique. Moins d’air pour une montée en pression moins forte durant la course.

Parti 12ème – avec un meilleur départ – je remontais petit-à-petit mes adversaires jusqu’à la 9ème place. Une position maintenue jusqu’à l’avant-dernier tour où une Lada profitant de l’aspiration et donc d’une meilleure vitesse de pointe m’a finalement doublé.

Durant ce week-end, contrairement à Budapest, j’ai loupé les qualifications mais réalisé deux courses pleines. C’est à la fois satisfaisant – ça confirme mes capacités de rebond même lorsque le week-end débute mal – et frustrant car je n’ai pas encore réussi à réaliser le week-end de course idéal. Depuis le début de la saison, je réalise de bons dépassements, de bons départs, de bonnes qualifications… Mais jamais durant le même week-end. Ce sera donc mon défi durant les prochaines courses : faire converger mes prestations durant la même course.

Pourquoi pas dans un mois au Portugal ?